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    (Debussy - Claire de lune)
     
    Extrait de Hésitation :
     
    J'avais eu le temps de penser aux implications du pari passé entre Jasper et Emmett, de décider ce que j'étais d'accord pour perdre avec mo, humanité et ce à quoi je refusais de renoncer. Je savais quelle expérience humaine je désirais vivre avant de me transformer en immortelle.
    (...)
    Pourtant, je ressentis une certaine nervosité en remontant l'allée qui menait à la villa blanche. Non que j'en fusse surprise, car j'ignorais complètement comment j'allais m'y prendre. Assis à côté de moi, il s'efforçait de retenir le sourire que lui arrachait ma lenteur.
    (...)
    Nous atteignîmes la maison  après le crépuscule ; toutes les fenêtres étaient éclairées. Je coupai le contact, et il m'extirpa de mon siège tout en s'emparant de mon sac d'un même mouvement. Il m'embrassa, referma la portière d'un coup de pied. Sans rompre notre baiser, il me porta jusqu'à la demeure. La porte était-elle déjà ouverte ? Je n'en sus rien, et me retrouvai à l'intérieur, en proie au vertige. Je dus me souvenir de respirer.
    (...)
    - Ma façon de te souhaiter la bienvenue ! chuchota-t-il, ses prunelles ruisselant d'un ambre liquide et fauve.
    - Super, haletai-je.
    Il me déposa tendrement par terre. Je l'enlaçai aussitôt, refusant de le laisser s'éloigner/
    - J'ai quelque chose pour toi.
    - Ah bon ?
    (...)
    Il s'empara de mon poignet gauche, effleura un instant le bracelet d'argent puis me relâcha. J'inspectai prudemment le bijou. A l'opposé du loup pendait un coeur en cristal aux mille facettes qui renvoyaient la lumière diffuse de la lampe de chevet. J'en restai coite.
    - Il appartenait à ma mère, murmura Edward. J'ai hérité quelques babioles de ce genre. J'en ai distribué à Esmé et Alice. Rien de bien exceptionnel, donc. Mais j'ai pensé qu'il serait un juste symbole. Il est dur et froid, et il étincelle au soleil.
    - N'oublie pas le plus important - il est magnifique.
    - Mon coeur est aussi silencieux que ce pendentif. Comme lui, il t'appartient.
    - Merci, dis-je en tournant mon poignet çà et là afin de jouer avec les reflets du bijou. Pour les deux.

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  • capture-20130512-191436
    (Wolf Scent)
     
    Extrait de Hésitation :
     
    J'inspectai la bande, à peu près certaine de repérer les nouveaux. (...) Je me fixai sur l'animal qui se trouvait juste derrière Sam, presque aussi grand que lui. Son poil était brun roux, ébouriffé. Il se déplaçait avec décontraction, faisant preuve de nonchalance là où ses camarades vivaient cela comme une épreuve. Comme s'il avait senti mon regard, il tourna vers moi ses prunelles noires familières.
    Je le dévisageai, à la fois émerveillée et fascinée. Son museau s'ouvrit, dévoilant ses crocs. Ce qui aurait pu être effrayant se transforma en sourire, car la langue vint pendre sur le côté. Je ris. Jacob écarta la gueule un peu plus. Ignorant ses compagnons qui l'observaient, il trotta jusqu'à moi, se bornant à jeter un coup d'oeil à Edward.
    (...)
    Je tendis une main qui tremblait légèrement et caressai sa joue. Les prunelles noires se fermèrent, le grosse tête s'appuya contre ma paume, tandis qu'un ronronnement ronflait dans sa gorge.
    (...)
    - Je vais bien, le rassurai-je sans attendre qu'Edward traduisît. Je suis juste soucieuse.
    Il continua à me dévisager.
    - Il demande pourquoi, chuchota Edward.
    (...)
    - J'ai toutes les raisons du monde de me biler, rétorquai-je. Genre, une meute de loups stupides qui ont des chances d'être blessés.
    J'eus droit au toussotement qui valait pour un rire.
    (...)
    Il pencha la tête sur le côté, puis se laissa tomber près de moi avec un soupir rauque.
    (...)
    - Tu n'es vraiment pas inquiet pour samedi ?
    Il tourna la tête vers moi, je vis un de ses yeux se lever au ciel.
    - J'aimerai être aussi sûre de moi que tu l'es.
    (...)
    Bizarrement, malgré l'apparence lupine de Jacob, j'avais l'impression de retrouver l'ambiance d'autrefois, celle d'une amitié facile et tout aussi naturelle que le fait de respirer, ce que j'avais perdu ces derniers temps avec lui, quand il avait forme humaine. J'étais surprise que ce sentiment se produispit ici, alors que j'avais cru que la perte était due au côté loup-garou de Jake.
    Pendant que les jeux assassins se poursuivaient sur l'herbe, je fixais la lune floue.
     
     
    Dans le film :
     
    La scène se termine par Riley, apportant le corps d'un homme à Victoria. Celle-ci le transforme en vampire afin qu'il devienne un membre de son armée.

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  • Taylor a obtenu l'awards du meilleur acteur "torse nu", pour son rôle dans Twilight, Chapitre 5, Révélation. Il était sur place pour recevoir son prix. Pour l'occasion, il a prévu une petite blaque. C'est un Taylor obèse qui est monté sur scène !

     
    L'arrivée :
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    Dans la salle :
     
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    Le show :
     
     
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    Dans les coulisses :
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  • Kristen a reçu le prix de la meilleure actrice. Elle était présente à la cérémonie pour recevoir son prix.

    Sur le tapis "violet" :

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    Dans la salle :
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    Kristen reçoit son prix :
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    En coulisse :
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  • New-Eclipse-Stills-Behind-Scenes-HQ-twilight-series-17413810-1102-752
    (They're Coming Here)
     
    Extrait de Hésitation :
     
    Le visage d'Alice m'apparut également, pas plus qu'une fraction de seconde, mais cela me suffit.
    (...)
    Plongeant au milieu des corps, dont certains s'étaient mis à danser, je fonçai en direction de la cuisine. Edward n'était plus là. Alice n'avait pas bougé, les traits vides d'expression, un peu comme qui vient d'assister à un accident abominable. Une de ses mains s'accrochait à l'encadrement de la porte, à croire qu'elle avait besoin d'un soutien.
    - Qu'y a-t-il ? Qu'as-tu vu ? lançai-je, bras en avant, telle une suppliante.
    Les yeux perdus dans le lointain, elle ne se tourna pas vers moi. Suivant son regard, je surpris Edward, le visage aussi dénué d'expression qu'une pierre, qui filait dans l'ombre de l'escalier.
    (...)
    Soudain, j'aperçus Alice qui descendait les marches, sa peau blanche illuminée par les éclairages mauves. Je l'appelai, immensément soulagée. Malgré le tintamarre sourd des basses, elle m'entendit. (...) Elle glissa son bras autour de ma taille.
    - Je dois discuter avec toi, murmura-t-elle à mon oreille.
    - Jake ? Euh... à plus tard...
    Nous commençâmes à les contourner, mais Jacob s'appuya contre le mur, nous bloquant le passage.
    - Pas si vite.
    - Pardon ? répliqua Alice, incrédule.
    - Dis-nous ce qui se passe, gronda-t-il.
    (...)
    - Qu'as tu vu ? demandai-je à Alice, à deux doigts d'exploser.
    Elle réfléchit une seconde, puis se tourna vers moi. Apparemment, elle avait jugé que ses ennemis héréditaires méritaient d'entendre les dernières nouvelles.
    - La décision a été prise.
    - Vous partez pour Seattle.
    - Non.
    - Ce sont eux qui viennent ici, balbutiai-je, un poids dans l'estomac.
    Les Indiens nous observaient, lisant la moindre expression susceptible de passer sur nos traits. Ils étaient figés sur place, mais leurs mains tremblaient.
    - Oui, admit Alice.
    - A Forks.
    - Oui.
    - Pour...
    - L'un d'eux avait ton corsage rouge.
    (...)
    - Un instant ! lança Jacob. Qui débarque ?
    - Des représentant de notre espèce, répondit-elle. Beaucoup.
    - En quel honneur ?
    - Bella. Nous n'en savons pas plus.
    - Et ils vous dépassent en nombre ?
    - Nous avons quelques avantages sur eux, espèce de clébard ! se hérissa Jasper. Ce sera un combat égal.
    - Non, rétorqua Jake, tandis qu'un demi-sourire étrange et féroce se dessinait sur ses traits. Il ne sera pas égal.
    - Génial ! s'exclama Alice.
    Figée d'horreur, je vis son visage passer du désespoir à l'exultation. Jacob et elle se sourirent, ravis.
    (...)
    - Minute, minute, minute ! m'écriai-je. De quoi parlez-vous ?
    Ils me regardèrent avec impatience.
    - Tu ne croyais quand même pas que nous allions rester en dehors de cela ? rigola Jacob.
    - Oh qu si ! Je vous l'ordonne.
    - Ton extralucide pense autrement.
    - Alice ! Interdis-leur ! Ils vont se faire tuer !
    Les trois Indiens s'esclaffèrent bruyamment.
    - Bella, m'expliqua Alice d'une voix douce et rassurante, si nous ne nous allions pas, nous serons tous massacrés. Ensemble...
    - Ce sera du gâteau, termina Jacob à la place, déclenchant de nouveaux rires chez Quil.
    (...)
    - Ca risque d'être bizarre, commenta Jasper. Je n'avais jamais songé que nous bosserions ensemble un jour. Une première e quelque sorte.
    - Oui, acquiesça Jacob, pressé désormais. Il faut que nous avertissions Sam. A quelle heure ?
    - Vous vous couchez quand ?
    Les Quileutes levèrent les yeux aux ciel.
    - Quelle heure ? répéta Jacob.
    - Trois heure du matin ?
    - Où ?
    - A une quizaine de kilomètres de la station des gardes-chasses de Hoh Forest. Arrivez par l'ouest. A partir de là, suivez notre odeur.
    - On y sera.
    Jacob et ses amis se détournèrent, prêts à partir.
    - Attends, Jake ! criai-je. Je t'en supplie, ne fais pas ça !
    Il s'arrêta, me sourit, tandis que Quil et Embry filaient impatiemment vers la porte.
    - Ne sois pas bête, Bella. Tu viens de m'offrir un cadeau beaucoup plus précieux que celui que je t'ai donné.
    - Non ! hurlai-je une fois encore, mon cri couvert par une guitare électrique.
    Sans relever, il s'empressa de rejoindre ses frères. Impuissante, je le regardai disparaître.
     
    Extrait de L'appel du Sang :
     
    - Trois choses, a-t-il déclaré. D'abord, nous devons nous assurer que nous attaquons le bon clan. Si nous nous trompons de cible, nous dévoilerons nos intentions. Or, il faut que nos adversaires si puissants soient trop confiants et pris au dépourvu. Ils ont deux caractéristiques bien particulièrent qui les rendent difficiles à louper. Pour commencer, ils sont différents de nous, ils ont les yeux jaunes.
    Un murmure ahuri a parcouru l'assemblée.
    - Jaunes ? a répété Raoul d'une voix dégoûtée.
    - Le monde vampirique vous est encore largement inconnu. Je vous ai déjà dit que ceux-ci étaient vieux. Leur vision est moins aiguisée que la nôtre, la couleur jaune est signe de grand âge. Ce qui nous donne un avantage supplémentaire. (Riley a hoché la tête, comme pour se signifier à lui-même qu'il en avait terminé avec le premier point.) Il existe cependant d'autre vampires très anciens, et nous disposerons d'un deuxième détail pour distinguer les nôtres. C'est ici qu'intevient le dessert que j'ai mentionné tout à l'heure. (Il a marqué une pause, affichant un sourire rusé.) Vous allez avoir du mal à l'admettre. Personnellement, je ne comprends pas, mais j'en ai été témoin. Figurez-vous que ces vieillards sont devenus si tendres avec les siècles qu'ils ont intégré à leur clan une humaine domestique. Un peu comme un chien, si vous voulez.
    Sa révélation a provoqué un silence hébété, une incrédulité totale.
    - Je sais, c'est difficile à avaler. Pourtant, c'est la vérité. Nous les repérerons grâce à la fille qui les accompagnera.
    (...)
    D'un geste lent et théâtral, il a sorti de la poche de sa veste un petit sac en plastique à glissière qui contenait un bout de tissu rouge.
    - J'ai effectué quelques missions de reconnaissance, ces dernières semaines, afin de surveiller les Yeux Jaunes dès qu'ils ont commencé à avancer vers Seattle. (...) Bref, quand j'ai compris qu'ils se rapprochaient de nous, j'ai récupéré ça - il a brandi le sachet - pour nous aider à les traquer. Veuillez humer cette odeur, tous.
    Il a tendu son trophée à Raoul qui, après avoir ouvert la glissière, a inspiré profondément. Il a ensuite contemplé Riley avec stupéfaction.
    (...)
    L'air concentré, Raoul a passé le sac à Kevin. Et ainsi de suite. L'un après l'autre, les petits soldats ont reniflé le tissun chacun réagissant en écarquillant des yeux ronds.
    (...)
    Le tissu rouge semblait être un corsage. Tout en surveillant mes voisins - des fois que -, j'ai fourré mon nez dans l'ouverture et j'ai inhalé. Ah ! Je comprenais à présent l'expression des autres et j'ai deviné que quelque chose d'identique se dessinait sur mes traits. L'humaine qui avait porté ce vêtement avait un sang des plus sucrés.
    (...)
    - O.K., voilà pour le dessert. La fille sera avec les Yeux Jaunes. Le premier à la choper aura le droit de la déguster, c'est aussi simple que ça.

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