• Bella sauve Edward

    75d6bd273913699bce6e378bd63c4bdf_large
    (You're alive)
    Extrait de Tentation :
     
    - Je ne suis pas morte ! m'emportai-je. Et toi non plus ! S'il te plaît, Edward, fichons le camp d'ici ! Ils ne doivent pas être loin.
    Je me débattis pour me dégager de son étreinte, il fronça les sourcils.
    - Plaît-il ? demanda-t-il poliment.
    - Nous sommes vivants. Pour l'instant. Mais il faut que nous décampions avant que les Volturi...
    La compréhension se peignit enfin sur ses traits. Avant que j'aie eu le temps d'achever ma phrase, il m'attira brutalement dans la ruelle, me colla dos au mur se retourna, bras écartés devant moi pour me protéger.
    (...)
    (...)
    - Edward, il faut que tu arrêtes ça tout de suite. tu n'as pas le droit de penser ainsi. Tu ne peux pas laisser cette... culpabilité... régir ton existence. Il est impossible que tu endosses la responsabilité des choses qui m'arrivent. Tu n'y es pour rien. Ma vie est comme ça, un point c'est tout. Donc, la prochaine fois que je trébucherai devant un bus ou tout autre incident de la même eau, tu es prié d'admettre que tu n'as pas à en éprouver des regrets. Inutile de filer en Italie simplement parce que tu te sens mal de ne pas m'avoir sauvée. Même si j'avais plongé de cette falaise pour me suicider, cela aurait relevé de mon choix, pas ta faute. Je sais qu'il est dans ta nature de prendre systématiquement le blâme sur toi, mais tu ne peux laisser cette tendance te mener à de tels extrêmes ! C'est irresponsable ! Pense à Esmé et Carlisle...
    (...)
    - Isabella Marie Swan, chuchota-t-il avec une expression étrange (de la fureur ?), penses-tu vraiment que j'ai demandé aux Volturi de me tuer parce que j'éprouvais de la culpabilité ?
    (...)
    - Bella, murmura-t-il, le regard fou. Je me suis rendu auprès des Volturi parce que je te croyais morte. Quand bien même je n'aurais-je eu aucune part de responsabilité dans ta mort - il frissonna -, quand bien n'y aurais-je été pour rien, je serais allé en Italie.
    (...)
    - Je pensais avoir été clair. Je ne pourrais pas vivre dans un monde où tu n'existerais plus, Bella.
    - Là, tu... (Je cherchai le mot approprié.) Tu m'égares.
    Effectivement, j'étais déboussolée ; ses paroles n'avaient aucun sens. Il se pencha sur moi et plongea ses yeux dans les miens.
    - Je sais mentir, Bella, j'y suis obligé, marmonna-t-il avec franchise.
    Je me pétrifiai, muscles tendus, prête à encaisser le choc. La ligne de faille de ma poitrine se déchira, et la douleur fut si violente qu'elle me coupa le souffle. Il me secoua, essayant de rompre ma tétanie.
    - Laisse-moi terminer ! Je sais mentir, n'empêche, tu m'as cru si vite ! Ca a été... horrible.
    (...)
    - ... j'ai bien vu que tu ne renoncerais pas à moi. Je ne voulais pas agir ainsi, j'avais le sentiment que ça me tuerait, mais je savais aussi que si je n'arrivais pas à te persuader que je ne t'aimais plus, tu ne tarderais que plus à poursuivre le fil de ton existence. J'espérais que si tu pensais que moi, j'étais passé à autre chose, ce serait plus facile.
    - La rupture brutale, marmonnai-je.
    - Oui. Et pourtant, je n'avais pas songé que ce serait aussi simple ! Je m'étais dit que ce serait impossible, que tu serais tellement sûre de la vérité que je serais contraint de mentir comme un arracheur de dents pendant des heures afin de semer le doute en toi. (...) Excuse-moi. En même temps, comment as-tu pu me croire ? Après les milliers de fois où j'avais dit t'aimer, comment as-tu pu laisser un mot briser la foi que tu avais en moi ?
    Je ne répondis pas, trop choquée pour sortir une parole rationnelle.
    - J'ai lu dans tes yeux que tu pensais, profondément, que je ne voulais plus de toi. La chose la plus absurde, la plus ridicule qui soit. Comme si je pouvais exister sans toi !
    (...)
    - Tu penses que je mens encore, hein ? chuchota-t-il, le visage encore plus pâle que d'ordinaire. Pourquoi arrives-tu à croire le mensonge et pas la vérité ?
    - Ton amour pour moi n'a jamais eu de sens, expliquai-je d'une voix brisée. Je l'ai toujours su.
    (...)
    - Je ne partirai nulle part sans toi. Je m'en suis allé uniquement parce que je voulais que tu aies la chance de vivre une existence normale et humaine. L'effet que j'avais sur toi était catastrophique - je te mettais en danger, je t'arrachais au monde qui est le tien, je risquais ta vie à chaque instant. Cela devait cesser, et le seul moyen était que je te délaisse. Si je n'avais pas pensé que tu serais mieux sans moi, je ne me serais jamais éloigné. Je suis bien trop égoïste.
     
    Dans le film :
     
    Toute cette scène se déroule lorsque Bella sauve Edward à Volterra.

  • Commentaires

    Aucun commentaire pour le moment

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :