• Bella et Edward se rendent chez les Cullen

    capture-20130216-151112
    (Dinner with his family)
    Extrait de Fascination :
     
    Au volant de ma camionnette, il me conduisit en dehors de la ville, et je me rendis compte que je n'avaus pas la moindre idée de l'endroit où il habitait. Nous franchîmes le pont qui enjambait la rivière Calawah, empruntant la route qui serpentait vers le nord. Les maisons étaient de plus en plus rares et imposantes, puis elles disparurent complètement, et nous nous retrouvâmes dans la forêt embrumée. J'hésitait entre l'interroger et prendre mon mal en patience, lorsqu'il bifurqua soudain dans un chemin de terre. Aucun panneau n'indiquait son existence, et il était à peine visible parmi les fougères. Les bois débordaient de part et d'autre, ne laissant deviner l'allée sinueuse que sur quelques mètres. (...) Les branchent protectrices s'étendaient jusqu'aux murs de la maison qui s'élevait au milieu d'eux, rendant inutile la grande loggia qui ceignait le premier étage.
    J'ignore ce à quoi je m'étais attendue. Certainement pas à ca. La villa était sans âge, élégante, sans doute centenaire. D'un blanc un peu fâné, comportant trois niveaux, rectangulaire, elle avait des proportions harmonieuses. Les portent et fenêtres étaient d'origine ou avaient été l'objet d'une habile restauration. Il n'y avait aucune voiture en vue, hormis la mienne. J'entendais ma rivière, cachée par la forêt obscure.
    - Dis donc !
    - Elle te plaît ?
    - Elle... ne manque pas de charme.
    (...)
    Nous traversâmes l'ombre profonde jusqu'au porche. J'étais tendue, et Edward le savait ; son pouce traçait des cercles tendres sur le dos de ma main.
    Il me tint la porte.
    L'intérieur  se révéla encore plus surprenant, moins classique que l'extérieur. Le rez-de-chaussée était très clair, très ouvert, immense. Il avait dû y avoir plusieurs pièces, mais on avait abattu les murs pratiquement partout afin de créer un espace gigantesque. A l'arrière, la façade sud avait été entièrement remplacée par des vitres et, au-delà des cèdes, la pelouse nue s'étendait jusqu'à la rivière. Un colossal escalier à révolution dominait l'ouest de la salle. Les parois, les hauts plafonds à poutres apparentes, les planchers et les tapis moelleux couvraient toute la palette des blancs. A gauche, sur une estrade supportant un spectaculaire piano à queue, nous attendaient les parents d'Edward.
    (...)
    - Pas ce à quoi tu t'attendais, hein ?
    - Non.
    - Ni cercueils, ni crâne empilés dans les coins. Il n'y a même pas de toiles d'araignée, à ma connaissance... Quelle décéption ce doit être !
    - C'est tellement lumineux... tellement ouvert, m'émerveillai-je, insoucieuse de ses sarcasmes.
    - C'est un endroit où nous n'avons pas besoin de nous cacher, admit-il en reouvrant son sérieux.
    (...)
    - Tu veux voir le reste de la maison ?
    - Pas de cercueil ? le taquinai-je sans parvenir à masquer la légère mais réelle anxiété que j'éprouvais.
    - Aucun, promis ! pouffa-t-il en me tirant par la main.

  • Commentaires

    Aucun commentaire pour le moment

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :