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    (Blue Foundation - Eyes on fire)
    Extrait de Fascination :
     
    Lorsque j'arrivai à la cafétéria avec Jessica - en m'efforçant, en vain, de ne pas le chercher des yeux -, je découvris que, si ses étranges frères et soeurs étaient déjà  installés, lui n'était pas là.
    (...)
    Il ne vint pas, le temps passa, et ma tension augmenta.
    Lorsque, à la fin du repas, son absence se confirma, c'est avec plus d'assurance que je me rendis en cours de biologie. (...) Sur le seuil, je retins mon souffle, mais Edward n'était pas là non plus. En soupirant, je gagnai ma place.
    (...)
    Je fus soulagée d'avoir la paillasse pour moi seule. Du moins, c'est ce que je me répétai. En vérité, j'étais obsédée par l'idée d'être à l'origine de la défection d'Edward. Penser que j'étais capable d'affecter quelqu'un à un tel degré était ridicule et égocentrique. Impossible. Malgré tout, je m'inquiétai.
    (...)
    Le reste de la semaine se passa sans anicroche. Je m'habituais au train-train de mes cours. 
    (...)
    Edward Cullen ne revint pas en classe.
    Chaque jour, je guettais avec anxiété le moment où le reste de la tribu entrait dans la cantine, sans lui. Alors seulement, je me détendais et me joignais à la conversation régnant à ma table.

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    (How I would die)
    Extrait de Fascination :
     
    Je n'ai jamais beaucoup réfléchi à la manière dont je mourrais - même si, ces derniers mois, j'aurais eu toutes les raisons de le faire - mais je n'aurais pas imaginé que ça se passerait ainsi.
    Haletante, je fixai les yeux noirs du prédateurs, à l'autre bout de la longue pièce. Il me rendit mon regard avec affabilité.
    C'était sûrement une bonne façon d'en terminer. A la place d'un autre, d'un que j'aimais. Noble, pourrait-on dire. Ca devrait compter en ma faveur.
    Si je n'étais pas partie pour Forks, je ne me serais pas retrouvée dans cette situation, j'en avais conscience. Pourtant, aussi terrifiée que je fusse, je n'arrivais pas à regretter ma décision. Quand la vie vous a fait don d'un rêve qui a dépassé toutes vos espérances, il serait déraisonnable de pleurer sur sa fin.
    Ce fut avec un sourire aimable et tranquille que le chasseur s'approcha pour me tuer.

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    (Marry me Bella)
    Extrait de Tentation :
     
    - Quoi que tu sois en train de comploter, l'avertis-je, ça ne marchera pas.
    - Chut. Je réfléchis.
    - Pff ! soupirai-je en laissant aller sur le lit et tirant la couette sur ma tête.
    (...)
    - Si tu pouvais avoir ce que désire le plus  au monde, n'importe quoi, qu'est-ce que ce serait ?
    - Toi.
    - Je te parle de quelque chose que tu n'as pas déjà, s'impatienta-t-il.
    Ne sachant pas trop où il voulait en venir, je préparai soigneusement ma réponse. J'en trouvai une qui était à la fois vraie et impossible sans doute.
    - Je voudrais que... ce ne soit pas Carlisle de s'en charger. Je voudrais que tu me transformes.
    Je guettai sa réaction, un peu anxieuse, craignant encore plus de fureur que celle dont il avait fait preuve chez lui. Etonnamment, il ne broncha pas, resta pensif.
    - Quel prix serais-tu prête à payer pour ça ? finit-il par demander, me désarçonnant complètement.
    - N'importe lequel ! m'exclamai-je sans réfléchir.
    - Cinq ans ? suggéra-t-il en plissant la bouche.
    Je fus partagée entre le dépit et l'horreur.
    - Tu as dit n'importe lequel, me rappela-t-il.
    - Oui, mais... tu profiteras de ce délai pour trouver une façon de t'esquiver. Il faut que je batte le fer tant qu'il est chaud. Et puis, être humain est trop dangereux, pour moi en tout cas. Alors, tout sauf ça.
    (...)
    - Six mois ?
    - Tu peux faire mieux ! soupira-t-il en levant les yeux aux ciel.
    - Un an, alors. Je n'irai pas plus loin.
    - Deux.
    - Pas question. Dix-neuf ans, je devrais le supporter, mais il est exclu que j'approche des vingts. Si tu dois rester ado toute ta vie, alors moi aussi.
    - Très bien, admit-il au bout d'une minute de réflexion. Oublions les délais. Si tu veux que je me charge de... alors j'émets une condition.
    - Laquelle ?
    Ses yeux étaient très prudents quand il répondit, et ils s'exprima avec une lenteur délibérée.
    - Epouse-moi d'abord.
    (...)
    - Sois sérieux, Edward.
    - Je le suis à cent pour cent, protesta-t-il en me vrillant d'un regard effectivement dénué d'humour.
    - Arrête tes âneries ! objectai-je en sentant la panique monter. Je n'ai que dix-huit ans.
    - Et moi, presque cent dix. Il est temps que je me range des voitures.
    (...)
    - Nom d'une pipe ! marmonnai-je. D'accord, je te donne dix-huit mois.
    - Non, non, s'esclaffa-t-il. Je tiens à ma condition.
    - Dans ce cas, je prierai Carlisle de s'y coller après mon bac.
    - Si c'est vraiment  ce que tu veux !
    Il haussa les épaules et me gratifia d'un sourire absolument angélique.
    (...)
    (...)
    Luisante, d'un rouge pétant, repérable à des kilomètres à la ronde - ma moto qui paradait dans l'allée. Si Charlie avait des envies de meurtre à mon égard, c'est qu'il savait qu'elle m'appartenait. Il n'y avait qu'une personne pour avoir commis cette trahison.
    - Non ! m'écriai-je. Pourquoi ? Pourquoi Jacob m'a-t-il fait ce coup-là ?
    (...)
    - Il est encore là ? sifflai-je.
    - Oui. Il nous attend.
    Du menton, Edward indiqua le sentier étroit qui s'enfonçait dans la forêt. Bondissant de la voiture, je me ruai vers les troncs, les poings serrés, prête à asséner le premier coup.
    (...)
    - C'est moi que Jacob Black souhaite rencontrer ? C'est pourquoi il est encore ici.
    Ca m'arrêta net. Coupa les instincts meurtriers. Mes bras retombèrent le long de mon corps.
    (...)
    - Ne t'inquiète pas, me rassura Edward en caressant mes cheveux. Il n'est pas venu se bagarrer. Plutôt en qualité de... porte-parole de la meute.
    - Oh !
    (...)
    Nous n'eûmes pas à aller très loin. Jacob nous attendait à quelques pas de là, vautré sur un tronc moussu, les traits durs et fermés, comme je m'en étais doutée. Il me regarda d'abord, puis Edward. Sa bouche s'étira en un rictus mauvais, et il se redressa.
    (...)
    - Bella, me salua-t-il en hochant la tête sans perdre de vue Edward.
    - Pourquoi ? chuchotai-je en essayant de surmonter la boule qui m'obstruait la gorge. Comment as-tu pu me faire ça, Jacob ?
    Le rictus disparut, mais l'expression figée subsista.
    - C'est pour ton bien, rétorqua-t-il.
    (...)
    - Il n'a chercher à blesser personne, il voulait juste que tu sois confinée à la maison pour passer moins de temps avec moi, murmura Edward, expliquant les pensées de Jake se refusait à formuler.
    (...)
    - Arrête ça ! aboya Jake.
    Edward ne releva pas. Jacob vacilla sur ses jambres, puis se ressaisit avec difficulté.
    (...)
    - Merci, dit Edward. Je te remercierai jamais assez, continua-t-il avec des accents d'une sincérité indéniable. Je te serai redevable pour le reste de... mon existence.
    L'autre le contempla sans comprendre, figé par la surprise. Il échangea un coup d'oeil avec moi, sauf que j'étais aussi ébahie que lui.
    - Tu as maintenu Bella en vie, précisa Edward d'une voix rauque et fervente. Quand moi, je l'avais... désertée.
    (...)
    - Je souhaite juste rappeler quelques clauses du traité à ton buveur de sang d'ami, répliqua-t-il, toujours focalisé sur son ennemi juré. Si cet accord n'existait pas, je n'hésiterais pas une seconde à l'égorger sur-le-champ, précisa-t-il.
    - Quelles clauses ? demandai-je.
    - Nous n'avons pas oublié, assura Edward au même moment.
    C'est à moi que répondit Jacob.
    - Le traité est clair. Si l'un d'eux mord un humain, le trêve est rompue. Et je précise bien : mordre. Pas tuer.
    Il daigna enfin poser son regard glacial sur moi. Il ne me fallut qu'une seconde pour saisir le distingo, et mon visage devint aussi froid que le sien.
    - Cela ne te concerne en rien, rageai-je.
    - Un peu que...
    Soudain, il s'étrangla de fureur. Je ne m'étais pas attendue à ce que mes mots déclenchent une réaction aussi violente.
    (...)
    - Attention ! Il ne se contrôle plus.
    Pourtant, Jacob était déjà redevenu lui-même, et seuls ses bras tremblaient à présent. C'est empli d'une haine absolue qu'il fixa Edward.
    - Jamais je ne lui ferais de mal ! cracha-t-il, dédaigneux.
    (...)
    Je fis un pas vers lui. J'avais envie de nouer mes bras autour de son torse et d'effacer la douleur qui imprégnait ses traits. Une fois de plus, Edward m'obligea à reculer, plus sèchement à présent.
    - Laisse-moi, lui ordonnai-je. Tout va bien.
    - Non, rétorqua-t-il.
    - Lâche-la ! gronda Jacob, en cédant de nouveau à la colère. Elle le veut.
    Il avança de deux grandes enjambées, une lueur mauvaise dans les yeux. Il frissonnait de partout, et sa poitrine sembla prendre de l'ampleur. Edward me plaça derrière lui, et fit face à Jacob.
    - Non ! Edward...
    (...)
    Je le tirai par la manche, et il se détendit un peu. Il recula lentement en m'entraînant avec lui sans jamais quitter Jacob du regard; Ce dernier nous observait d'un air lugubre et morose. Juste avant que la forêt se referme sur lui, la douleur démolit son masque de dureté. Je compris que ce visage me hanterait jusqu'à ce que je le revoie sourire un jour.
    (...)
    Mon meilleur ami me considérait désormais comme une ennemie.

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  • capture-20130201-235115
    (Editors - No sound but the wind)
    Dans le film :
     
    Musique qui passe à la radio, dans la voiture d'Edward, quand il ramène Bella chez elle après le vote des Cullen.

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