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    (Bon Iver and St Vincent - Roslyn )
    Extrait de Tentation :
     
    Comme d'ordinaire, Edward m'attendait sur le parking du lycée. L'expression qu'il affichait ne me rassura pas. C'est iris dissimulaient une chose sur laquelle je n'arrivais pas à mettre le doigt et qui m'effrayait.
    (...)
    - Où est ta soeur ? finis-je par m'inquiéter auprès d'Edward.
    - Avec Jasper, répondit-il en contemplant la barre de céréales qu'il émiettait entre ses doigts.
    - Il va bien ?
    - Il a préféré s'éloigner quelques temps.
    - Quoi ? Où ça ?
    - Il n'a pas arrêté de destination particulière.
    - Et Alice l'a accompagné.
    Evidemment. Dès qu'il avait eu besoin d'elle, Alice n'avait pas hésité. Le désespoir me submergea.
    - Oui. Elle sera absente un moment. Elle voulait le convaincre d'aller à Denali.
    (...)
    A la fin des cours, le silence qui s'était instauré entre nous frôlait le ridicule. J'aurai préféré qu'il le rompe, lui, mais il était clair que si je ne m'en chargeais pas, je risquais de ne plus jamais entendre le son de sa voix.
    - Tu passes, ce soir ? l'interrongeai-je tandis qu'il me raccompagnait - sans mot dire - à ma voiture.
    (...)
    De nouveau, il se limita à mon front quand il m'embrassa, puis se dirigea d'une démarche élégante vers sa voiture. Je parvins à me contrôler jusqu'à ce que je sorte du parking, mais c'est dans un état d'affolement total que je gagnai le magasin.
    (...)
    Ce fut une longue nuit, sans beaucoup de repos.
    (...)
    Edward m'escorta partout en silence, me donnant l'impression d'être transparente. Je m'efforçai de prêter attention en classe, mais même le cours d'anglais me passa au-dessus de la tête
    (...) 
    A la fin des cours, Edward me raccompagna à ma voiture sans se départir de son mutisme.
    (...)
    Perchée sur mon lit, j'ouvris la pochette de photos avec une curiosité empreinte d'inquiétude. Je m'attendais presque à ce que le premier cliché fût vide. Ridicule. En vérité, il m'arracha un cri de surprise. Edward était aussi beau que dans la réalité. Il me couvait du regard chaleureux qui me manquait tant depuis deux jours.
    (...)
    Lorsqu'il me conduisit à ma voiture, je m'étais blindée, prête à exprimer mes exigences. Ill me devança.
    - Ca ne t'ennuie pas si je passe chez toi ? demanda-t-il.
    - Bien sûr que non.
    - Tout de suite ? insista-t-il en m'ouvrant la portière.
    - Pourquoi pas ? répondis-je d'une voix égale, même si je n'aimais pas l'urgence de son ton.
    (...)
    Il était garé à l'emplacement de Charlie quand je tournai dans l'allée. Mauvais signe - cela signifiait qu'il n'avait pas l'intention de rester. Je me secouai et respirai profondément, histoire de rassembler mon courage. Il sortit de sa voiture quand je descendis de la Chevrolet et vint à ma rencontre.
     
    Dans le film :
     
    Après son catastrophique anniversaire, Bella retourne en cours mais ni Edward, ni aucun Cullen ne s'y rendent. Bella s'inquiète.

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  • Bella-s-Birthday-twilight-series-8611277-1280-800
     (Blood Sample)
    Extrait de Tentation :
     
    - A notre tour, à Edward et à moi, me pressa Alice d'une voix aiguë en me tendant un petit rectangle plat.
    Je me tournai vers Edward pour le fusiller du regard.
    - Tu avais promis !
    (...)
    - Je n'ai pas dépensé un sou, m'assura Edward.
    Il écarta une mèche des mes cheveux, et je frissonnai à son contact.
    - Très bien, cédai-je.
    Emmett rigola, amusé. Je m'emparai du cadeau et, adressant une mimique agacée à Edward, glissai mon doigt sous l'emballage pour décoller celui-ci.
    - Zut ! ronchonnai-je, lorsque l'arête du papier entama ma peau.
    Je retirai mon doigt pour inspecter les dégâts. Une unique goutte de sang perlait d'une minuscule coupure.
    Soudain, tout se passa très vite.
    - Non ! rugit Edward.
    Il se jeta sur moi, me précipitant en travers de la table, qui s'écroula, envoyant au diable gâteau, présents, fleurs et assiettes. Je tombai dans un éparpillement de cristal brisé. Jasper heurta Edward avec un bruit sourd qui évoquait un éboulement de rochers. Un grondement sinistre monta de sa poitrine, et il tenta de repousser son aîné. Ses dents claquèrent à quelques centimètres du visage d'Edward. Aussitôt, Emmett l'attrapa par-derrière et l'immobilisa dans l'étau de ses bras impressionnants. Jasper se débattit, un éclat sauvage allumant ses iris fixés sur moi.
    Après le choc initial vint la douleur. Je m'étais affalée près du piano et, d'instinct, avais tendu les mains pour amortir ma chute. De ce fait, elles avaient plongé droit dans les débris de verre. Tout à coup, je sentis une souffrance irradiant mon avant-bras, du poignet au coude.
    Désorientée, ahurie, je me détournai du sang rouge vif qui dégoulinait. Je découvris alors le regard fièvreux de six vampires assoiffés.
    Carlisle fut le seul à garder son calme ; sa voix posée et autoritaire trahissait des siècles d'expérience aux urgences.
    - Emmett, Rose, faites sortir Jasper.
    Pour une fois sérieux, Emmett acquisça.
    - Viens, dit-il à son jeune frère.
    Ce dernier, qui essayait toujours de se libérer, tordit le torse et attaqua, toutes dents dehors. Son regard n'exprimait plus que la folie. Pâle comme un linge, Edward s'accroupit devant moi pour me protéger. De ses lèvres serrées s'échappa un grondement d'avertissement. Il ne respirait plus. Rosalie, dont le visage magnifique arborait une expression d'étrange satisfaction, se posta devant Jasper et, prenant soin de s'écarter de sa mâchoire, aida Emmett à l'entraîner par la baie vitrée qu'Esmée avait tirée, une main sur la bouche et le nez.
    - Je suis vraiment navrée, Bella, me lança-t-elle, gênée, en suivant vivement les autres à l'extérieur.

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  • 00028815
    (Sea Wolf - The violet hour)
    Extrait de Tentation :
     
    Tous les Cullen étaient réunis dans l'immense salon blanc, et c'est un choeur de félicitations bruyantes qui m'accueillit. Embarrassée, je baissai les yeux. Alice - qui d'autre ? - avait couvert chaque surface disponible de bougies et des vases en cristal remplis de centaines de roses. Près du piano à queue d'Edward, sur une grande table nappée de blanc, il y avait un vaste gâteau au glaçage rose, d'autres fleurs, une pile d'assiettes en verre et un petit tas de cadeaux enveloppées de papier d'argent. C'était cent fois pire que ce que j'avais imaginé. Devinant ma détresse, Edward enlaça ma taille et déposa un baiser encourageant sur le sommet de mon crâne.
    Ses parents, plus jeunes et plus beaux que jamais, étaient tout près de l'entrée. Esmée me serra prudemment contre elle, et ses cheveux soyeux couleur caramel effleurèrent ma joue quand elle embrassa mon front. Carlisle me pris par les épaules.
    - Désolé, Bella, me chuchota-t-il en aparté. Nous n'avons pas réussi à réfréner les ardeurs d'Alice.
    (...)
    - C'est l'heure des cadeaux ! décréta Alice.
    Me prenant par le coude, elle me conduisit à la table.
    - Alice, marmottai-je avec des airs de martyre, je t'avais dit que je ne voulais rien...
    - Et je ne t'ai pas écoutée, me coupa-t-elle, ravie d'elle-même. Déballe celui-là, m'ordonna-t-elle ensuite en me débarrassant de l'appareil photo et en fourrant un paquet carré dans mes mains.
    L'objet était si léger qu'il paraissait vide. L'étiquette annonçait qu'il venait d'Emmett, de Rosalie et de Jasper. Gênée, je défis le papier argenté et contemplai le carton. Il s'agissait d'un machin électronique dont le nom comportait des tas de nombres. J'ouvris la boîte, espérant un indice susceptible de me renseigner sur la nature du présent... elle était effectivement vide.
    - Euh... merci.
    Jasper éclata de rire, et même Rosalie se fendit d'un rictus amusé.
    - C'est une stéréo pour ta camionnette, m'expliqua Jasper. Emmett est en train de l'installer. Comme ça, tu ne pourra pas la refuser.
    Décidement Alice savais toujours précéder mes réactions.
    - Merci, Jasper, Rosalie, lançai-je.
    (...)
    - Merci, Emmett ! ajoutai-je, plus fort.
    Son rire explosif et communicatif me parvint de l'extérieur.

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  • New_Moon___Drowning____by_RainaEternity
    (Grizzly Bear - Slow life)
    Extrait de Tentation :
     
    Je luttai pour conserver mes réserves d'oxygène et garder mes lèvres serrées.
    La présence de mon hallucination ne me surprit pas. Edward me devait bien ça, vu que j'étais en train de mourir. Certitude qui, elle, m'étonna. J'allais me noyer. Je me noyais.
    "Continue à nager ! m'encouragea-t-il avec des accents désespérés.
    - Où donc ? répliquai-je mentalement.
    J'étais cernée par les ténèbres.
    "Arrête ça ! explosa-t-il. Je t'interdis de renoncer !"
    (...)
    "Bats-toi ! hurla-t-il. Je t'en supplie, bats-toi, Bella !
    - Pourquoi ?
    Je n'avais plus envie de lutter. Et ce ne fut pas le vertige, le froid ou l'épuisement de mes muscles qui m'amena à abandonner la partie. J'étais presque contente que c'en fût terminé.
    (...)
    En revanche, je le vis, lui, sans pour autant retrouver le désir de résister. L'image était si clair, tellement plus définie que dans mes souvenirs. Mon inconscient avait emmagasiné Edward dans les moindres détails de saperfection, le préservant pour cet ultime moment. Son visage sans défauts était aussi réel que s'il avait été présent, avec l'exacte nuance de sa peau glacée, la forme de ses lèvres, la courbe de sa mâchoire, l'étincelle d'or de ses prunelles enragées. Il était courroucé, naturellement, parce que je démissionnais. Il serrait les dents ; la fureur dilatait ses narines.
    "Non ! Bella ! Non !"
    (...)
    Soudain, le courant m'emporta, me projetant contre quelque chose de dur, un rocher invisible dans l'obscurité qui heurta brutalement ma poitrine, telle une barre de fer, et l'oxygène s'échappa de mes poumons en un flot de bulles argentées. L'eau envahit ma gorge, m'étranglant, m'incendiant. La barre de fer parut m'attirer vers elle, m'entraîner loin d'Edward, encore plus loin dans le noir, vers le fond de l'océan.
    "Au revoir, je t'aime." Telles furent mes dernières pensées.

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  • (Almost a kiss)
    Extrait de Tentation :
     
    Jale arrêta la voiture devant la maison plongée dans l'obscurité. Il coupa le moteur, et le silence nous tomba brusquement dessus. Comme tant d'autre fois, Jake semblait au diapason de mes réflexions. Passant deuxième bras autour de ma taille, il m'écrasa contre lui, comme s'il cherchait à nous lier pour toujours. Une sensation agréable, comme d'habitude. J'avais presque l'impression d'être redevenue une personne complète.
    J'avais cru que, à cette heure, ses pensées iraient à Harry. Aussi fus-je surprise par ses paroles.
    - Désolé, dit-il sur un ton piteux, je sais que tu ne partages pas forcément ce que j'éprouve pour toi, Bella. Je te jure que ce n'est pas grave. Je suis tellement heureux que tu ailles bien que ça me donne envie de chanter. Mais bon, j'ai pitié des autres, ajouta-t-il en riant doucement.
    (...)
    Jacob pressa sa joue dans mes cheveux. Si je tournai le visage, si j'embrassai son épaule nue, je n'avais aucun doute sur ce qui suivrait. Ce serait très facile. Ce soir, je n'aurais pas besoin de me justifier. Pouvais-je m'y résoudre, cependant ? Aurais-je la force de trahir mon coeur absent afin de sauver ma misérable existence ? Tourner la tête... ne pas le faire... j'avais l'estomac noué.
    Alors aussi claire que si je m'étais retrouvée exposée à un danger, la voix d'Edward résonné à mon oreille.
    Sois heureuse, me chuchota-t-il.
    Je me figeai. Percevant ma raideur, Jacob me relâcha aussitôt.

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  • BellaSwan-bella-swan-30465191-1024-768

    (Lykke Li - Possibility)

    Dans le film, on retrouve cette chanson pendant la période de dépression de Bella.

    Alors qu'Edward vient de la quitter, Bella reste cloitrée chez elle. Elle regarde les mois et les saisons passés. Octobre, Novembre, Décembre, Janvier. Elle écrit des e-mails à Alice, lui racontant sa souffrance, ses angoisses... Des e-mails d'Alice ne recevra jamais car son adresse a changé !


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  • Wallpaper-bella-and-edward-twilight-movie-11110827-1920-1080
    (Edward leaves)
     
    Extrait de Tentation :
     
    - Viens te promener avec moi, m'invita-t-il platement en saisissant ma main.
    (...)
    - Nous partons, Bella.
    J'inhalai moi aussi. C'était une option acceptable à laquelle je m'étais préparée. N'empêche.
    - Pourquoi maintenant ? Encore un an, et...
    - Il est grand temps, Bella. Nous ne nous sommes déjà que trop attardés à Forks. Carlisle a beau prétendre avoir trente-trois ans, il a l'air d'un gamin. C'était inéluctable, alors aujourd'hui ou demain...
    Je perdis pied. J'avais cru que le seul intérêt de notre départ était de laisser sa famille en paix. Pourquoi nous en allions-nous si les Cullen déménageaient eux aussi ? Je l'interrogeai du regard, le cerveau en ébullition. Il me toisa froidement. Soudain, je compris ma méprise, et la nausée me monta à la gorge.
    - Quand tu dis nous..., chuchotai-je
    - Il s'agit de moi et des miens.
    (...)
    - D'accord. Je viens aussi.
    - Impossible, Bella. Notre destination... ce n'est pas un endroit pour toi.
    - Quelque soit le lieu où tu es, j'y ai ma place.
    - Je ne t'apporte rien de bon, Bella
    - Ne soit pas idiot. (...) Tu es ce qu'il y a de mieux dans ma vie, ajoutai-je.
    - Mon univers n'est pas fait pour toi.
    (...)
    Il poussa un long soupir et resta quelques instants à regarder le sol sans le voir. Sa bouche frémit. Lorsqu'il releva enfin la tête, ses yeux étaient différents, plus durs - comme si leur or liquide s'était figé.
    - Je ne veux pas que tu viennes, Bella, m'assena-t-il lentement, distinctement.
    Ses prunelles glaciales me scrutaient. Il attendait que je comprenne enfin ce qu'il m'annonçait.
    Je me répétai plusieurs fois la phrase, en isolant chaque composant pour tâcher d'en saisir le sens réel.
    - Tu... me... quittes ? résumai-je tout fort, incrédule, déroutée par ce que les mots signifiaient ainsi prononcés.
    - Oui
    (...)
    - Ca change tout.
    (...)
    - J'ai trop longtemps laissé l'imposture s'installer. J'en suis désolé.
    - Arrête. Ne fais pas ça.
    Mes paroles, maintenant, n'étaient plus guère qu'un chuchotis. La compréhension commençait à s'infiltrer en moi, tel un acide dans mes veines. Il me toisa, et ses yeux m'apprirent que ma prière intervenait trop tard. Il l'avais déjà fais.
    - Tu ne m'apporte rien de bon, Bella.
    (...)
    - J'ai une dernière faveur à formuler, cependant, continua-t-il. Si ce n'est pas trop te demander.
    Je ne sais quelle expression il lut sur mon visage mais il tressaillit. Sans me laisser le loisir d'identifier cette émotion, il se ressaisit, et recomposa son masque de pierre.
    - Tout ce que tu voudras, repondis-je d'un ton un peu plus ferme.
    (...)
    - Pas d'acte téméraire ou stupide, m'ordonna-t-il en redevenant celui que j'aimais. Entendu ?
    Je hochais la tête, hypnotisée. Puis son regard se figea derechef, et la reserve reprit le dessus.
    - C'est à Charlie que je pense, bien sûr. Il a besoin de toi. Prends soin de toi... pour lui.
    - D'accord.
    Il parut se détendre un peu.
    - En échange, je vais te faire une promesse. Je te jure que tu ne me reverras plus jamais. Je ne reviendrai pas. Je ne t'entraînerai plus dans ce genre d'épreuves. Vis ta vie, je ne m'en mêlerai plus. Ce sera comme si je n'avais jamais existé.
    (...)
    Il se pencha, lèvres serrées, et déposa un baiser furtif sur mon front. Je le sentis à peine. Mes yeux se fermèrent.
    - Fais attention à toi, chuchota-t-il, et son haleine fraîche effleura ma peau.
    Il y eut un éclair, un souffle inattendu. Mes paupières se soulevèrent d'un coup. Les feuilles d'un petit érable s'agitaient encore dans la brise que son brusque départ avait provoquée. Je l'avais perdu.

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  • (Volturi waltz)
     
    Extrait de Fascination :
     
    - C'est en Italie qu'il a découvert les autres. Ils étaient bien plus civilisés et savants que les apparitions hantant les égouts de Londes.
    Il désigna un groupe de quatre personnages représentés sur le plus haut des balcons, observant avec une certaine placidité le chaos qui régnait en dessous d'eux. Je les examinai avec soin et me rendis compte, ébahie, que je reconnaissais Carlisle en l'homme aux cheveux d'or.
    - Solimena s'est beaucoup inspiré des amis de Carlisle, repris Edward, amusé. Il les a souvent peints sous l'aspect de dieux. Aro, Marcus et Caïus, énuméra-t-il en montrant les trois compagnons de son père, deux bruns et un à la chevelure blanche. Les ténébreux protecteurs des arts.
    - Que sont-ils devenus ?
    - Ils sont toujours là-bas. Comme ils l'ont été pendant qui saint combien de millénaires. Carlisle ne s'est pas attardé auprès d'eux, à peine quelques décénnies. S'il admirait beaucoup leur érudition et leur raffinement, il supportait mal leur entêtement à vouloir le guérir de son aversion envers "son alimentation naturelle", comme ils l'appelaient.
     
    Extrait de Tentation :
     
    - D'autres éventualités ? répétai-je
    - Enfin, voyons ! s'exclama-t-il, abasourdi par ma naïveté. Il était évident que je ne comptais pas vivre sans toi ! Mon seul problème, c'était la façon dont j'allais m'y prendre. Inutile d'espérer l'aide d'Emmett ou de Jasper. Alors j'ai songé à me rendre en Italie pour provoquer les Volturi.
    Il plaisantait ! Pourtant, ses prunelles dorées étaient graves, concentrées sur un lointain qui ne lui parlait que de sa propre fin. Tout à coup, je cédai à la colère.
    - C'est qui, ces Volturi ? aboyai-je.
    - Une famille, répndit-il d'une voix absente. Un clan très ancien et très puissant de notre espèce. Ce qui, pour nous, se rapprocherait le plus d'une famille royale, j'imagine. A ces débuts, Carlisle a brievement vécu avec eux. Avec qu'il décide de gagner l'Amérique. Tu te rappelles ?
    - Oui.
    (...)
    - Bref, on n'irrite pas les Volturi, reprit Edward, interrompant ma rêverie. Sauf à souhaiter mourrir... ou, du moins, à subir le sort qui nous est réservé, à nous autres vampires.
     
    Dans le film :
     
    Ces deux scènes sont regroupées dans New Moon (Tentation).
    Dans le bureau de Carlisle, juste avant la fête d'anniversaire de Bella, Edward racontre à la jeune fille l'histoire du plus ancien clan de vampire, concidéré comme une famille royale : les Volturi.

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  • (new moon)
     
    Cette musique sert de bande son au menu du DVD.

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