• capture-20130512-203011
    (Debussy - Claire de lune)
     
    Extrait de Hésitation :
     
    J'avais eu le temps de penser aux implications du pari passé entre Jasper et Emmett, de décider ce que j'étais d'accord pour perdre avec mo, humanité et ce à quoi je refusais de renoncer. Je savais quelle expérience humaine je désirais vivre avant de me transformer en immortelle.
    (...)
    Pourtant, je ressentis une certaine nervosité en remontant l'allée qui menait à la villa blanche. Non que j'en fusse surprise, car j'ignorais complètement comment j'allais m'y prendre. Assis à côté de moi, il s'efforçait de retenir le sourire que lui arrachait ma lenteur.
    (...)
    Nous atteignîmes la maison  après le crépuscule ; toutes les fenêtres étaient éclairées. Je coupai le contact, et il m'extirpa de mon siège tout en s'emparant de mon sac d'un même mouvement. Il m'embrassa, referma la portière d'un coup de pied. Sans rompre notre baiser, il me porta jusqu'à la demeure. La porte était-elle déjà ouverte ? Je n'en sus rien, et me retrouvai à l'intérieur, en proie au vertige. Je dus me souvenir de respirer.
    (...)
    - Ma façon de te souhaiter la bienvenue ! chuchota-t-il, ses prunelles ruisselant d'un ambre liquide et fauve.
    - Super, haletai-je.
    Il me déposa tendrement par terre. Je l'enlaçai aussitôt, refusant de le laisser s'éloigner/
    - J'ai quelque chose pour toi.
    - Ah bon ?
    (...)
    Il s'empara de mon poignet gauche, effleura un instant le bracelet d'argent puis me relâcha. J'inspectai prudemment le bijou. A l'opposé du loup pendait un coeur en cristal aux mille facettes qui renvoyaient la lumière diffuse de la lampe de chevet. J'en restai coite.
    - Il appartenait à ma mère, murmura Edward. J'ai hérité quelques babioles de ce genre. J'en ai distribué à Esmé et Alice. Rien de bien exceptionnel, donc. Mais j'ai pensé qu'il serait un juste symbole. Il est dur et froid, et il étincelle au soleil.
    - N'oublie pas le plus important - il est magnifique.
    - Mon coeur est aussi silencieux que ce pendentif. Comme lui, il t'appartient.
    - Merci, dis-je en tournant mon poignet çà et là afin de jouer avec les reflets du bijou. Pour les deux.

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  • capture-20130512-191436
    (Wolf Scent)
     
    Extrait de Hésitation :
     
    J'inspectai la bande, à peu près certaine de repérer les nouveaux. (...) Je me fixai sur l'animal qui se trouvait juste derrière Sam, presque aussi grand que lui. Son poil était brun roux, ébouriffé. Il se déplaçait avec décontraction, faisant preuve de nonchalance là où ses camarades vivaient cela comme une épreuve. Comme s'il avait senti mon regard, il tourna vers moi ses prunelles noires familières.
    Je le dévisageai, à la fois émerveillée et fascinée. Son museau s'ouvrit, dévoilant ses crocs. Ce qui aurait pu être effrayant se transforma en sourire, car la langue vint pendre sur le côté. Je ris. Jacob écarta la gueule un peu plus. Ignorant ses compagnons qui l'observaient, il trotta jusqu'à moi, se bornant à jeter un coup d'oeil à Edward.
    (...)
    Je tendis une main qui tremblait légèrement et caressai sa joue. Les prunelles noires se fermèrent, le grosse tête s'appuya contre ma paume, tandis qu'un ronronnement ronflait dans sa gorge.
    (...)
    - Je vais bien, le rassurai-je sans attendre qu'Edward traduisît. Je suis juste soucieuse.
    Il continua à me dévisager.
    - Il demande pourquoi, chuchota Edward.
    (...)
    - J'ai toutes les raisons du monde de me biler, rétorquai-je. Genre, une meute de loups stupides qui ont des chances d'être blessés.
    J'eus droit au toussotement qui valait pour un rire.
    (...)
    Il pencha la tête sur le côté, puis se laissa tomber près de moi avec un soupir rauque.
    (...)
    - Tu n'es vraiment pas inquiet pour samedi ?
    Il tourna la tête vers moi, je vis un de ses yeux se lever au ciel.
    - J'aimerai être aussi sûre de moi que tu l'es.
    (...)
    Bizarrement, malgré l'apparence lupine de Jacob, j'avais l'impression de retrouver l'ambiance d'autrefois, celle d'une amitié facile et tout aussi naturelle que le fait de respirer, ce que j'avais perdu ces derniers temps avec lui, quand il avait forme humaine. J'étais surprise que ce sentiment se produispit ici, alors que j'avais cru que la perte était due au côté loup-garou de Jake.
    Pendant que les jeux assassins se poursuivaient sur l'herbe, je fixais la lune floue.
     
     
    Dans le film :
     
    La scène se termine par Riley, apportant le corps d'un homme à Victoria. Celle-ci le transforme en vampire afin qu'il devienne un membre de son armée.

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  • New-Eclipse-Stills-Behind-Scenes-HQ-twilight-series-17413810-1102-752
    (They're Coming Here)
     
    Extrait de Hésitation :
     
    Le visage d'Alice m'apparut également, pas plus qu'une fraction de seconde, mais cela me suffit.
    (...)
    Plongeant au milieu des corps, dont certains s'étaient mis à danser, je fonçai en direction de la cuisine. Edward n'était plus là. Alice n'avait pas bougé, les traits vides d'expression, un peu comme qui vient d'assister à un accident abominable. Une de ses mains s'accrochait à l'encadrement de la porte, à croire qu'elle avait besoin d'un soutien.
    - Qu'y a-t-il ? Qu'as-tu vu ? lançai-je, bras en avant, telle une suppliante.
    Les yeux perdus dans le lointain, elle ne se tourna pas vers moi. Suivant son regard, je surpris Edward, le visage aussi dénué d'expression qu'une pierre, qui filait dans l'ombre de l'escalier.
    (...)
    Soudain, j'aperçus Alice qui descendait les marches, sa peau blanche illuminée par les éclairages mauves. Je l'appelai, immensément soulagée. Malgré le tintamarre sourd des basses, elle m'entendit. (...) Elle glissa son bras autour de ma taille.
    - Je dois discuter avec toi, murmura-t-elle à mon oreille.
    - Jake ? Euh... à plus tard...
    Nous commençâmes à les contourner, mais Jacob s'appuya contre le mur, nous bloquant le passage.
    - Pas si vite.
    - Pardon ? répliqua Alice, incrédule.
    - Dis-nous ce qui se passe, gronda-t-il.
    (...)
    - Qu'as tu vu ? demandai-je à Alice, à deux doigts d'exploser.
    Elle réfléchit une seconde, puis se tourna vers moi. Apparemment, elle avait jugé que ses ennemis héréditaires méritaient d'entendre les dernières nouvelles.
    - La décision a été prise.
    - Vous partez pour Seattle.
    - Non.
    - Ce sont eux qui viennent ici, balbutiai-je, un poids dans l'estomac.
    Les Indiens nous observaient, lisant la moindre expression susceptible de passer sur nos traits. Ils étaient figés sur place, mais leurs mains tremblaient.
    - Oui, admit Alice.
    - A Forks.
    - Oui.
    - Pour...
    - L'un d'eux avait ton corsage rouge.
    (...)
    - Un instant ! lança Jacob. Qui débarque ?
    - Des représentant de notre espèce, répondit-elle. Beaucoup.
    - En quel honneur ?
    - Bella. Nous n'en savons pas plus.
    - Et ils vous dépassent en nombre ?
    - Nous avons quelques avantages sur eux, espèce de clébard ! se hérissa Jasper. Ce sera un combat égal.
    - Non, rétorqua Jake, tandis qu'un demi-sourire étrange et féroce se dessinait sur ses traits. Il ne sera pas égal.
    - Génial ! s'exclama Alice.
    Figée d'horreur, je vis son visage passer du désespoir à l'exultation. Jacob et elle se sourirent, ravis.
    (...)
    - Minute, minute, minute ! m'écriai-je. De quoi parlez-vous ?
    Ils me regardèrent avec impatience.
    - Tu ne croyais quand même pas que nous allions rester en dehors de cela ? rigola Jacob.
    - Oh qu si ! Je vous l'ordonne.
    - Ton extralucide pense autrement.
    - Alice ! Interdis-leur ! Ils vont se faire tuer !
    Les trois Indiens s'esclaffèrent bruyamment.
    - Bella, m'expliqua Alice d'une voix douce et rassurante, si nous ne nous allions pas, nous serons tous massacrés. Ensemble...
    - Ce sera du gâteau, termina Jacob à la place, déclenchant de nouveaux rires chez Quil.
    (...)
    - Ca risque d'être bizarre, commenta Jasper. Je n'avais jamais songé que nous bosserions ensemble un jour. Une première e quelque sorte.
    - Oui, acquiesça Jacob, pressé désormais. Il faut que nous avertissions Sam. A quelle heure ?
    - Vous vous couchez quand ?
    Les Quileutes levèrent les yeux aux ciel.
    - Quelle heure ? répéta Jacob.
    - Trois heure du matin ?
    - Où ?
    - A une quizaine de kilomètres de la station des gardes-chasses de Hoh Forest. Arrivez par l'ouest. A partir de là, suivez notre odeur.
    - On y sera.
    Jacob et ses amis se détournèrent, prêts à partir.
    - Attends, Jake ! criai-je. Je t'en supplie, ne fais pas ça !
    Il s'arrêta, me sourit, tandis que Quil et Embry filaient impatiemment vers la porte.
    - Ne sois pas bête, Bella. Tu viens de m'offrir un cadeau beaucoup plus précieux que celui que je t'ai donné.
    - Non ! hurlai-je une fois encore, mon cri couvert par une guitare électrique.
    Sans relever, il s'empressa de rejoindre ses frères. Impuissante, je le regardai disparaître.
     
    Extrait de L'appel du Sang :
     
    - Trois choses, a-t-il déclaré. D'abord, nous devons nous assurer que nous attaquons le bon clan. Si nous nous trompons de cible, nous dévoilerons nos intentions. Or, il faut que nos adversaires si puissants soient trop confiants et pris au dépourvu. Ils ont deux caractéristiques bien particulièrent qui les rendent difficiles à louper. Pour commencer, ils sont différents de nous, ils ont les yeux jaunes.
    Un murmure ahuri a parcouru l'assemblée.
    - Jaunes ? a répété Raoul d'une voix dégoûtée.
    - Le monde vampirique vous est encore largement inconnu. Je vous ai déjà dit que ceux-ci étaient vieux. Leur vision est moins aiguisée que la nôtre, la couleur jaune est signe de grand âge. Ce qui nous donne un avantage supplémentaire. (Riley a hoché la tête, comme pour se signifier à lui-même qu'il en avait terminé avec le premier point.) Il existe cependant d'autre vampires très anciens, et nous disposerons d'un deuxième détail pour distinguer les nôtres. C'est ici qu'intevient le dessert que j'ai mentionné tout à l'heure. (Il a marqué une pause, affichant un sourire rusé.) Vous allez avoir du mal à l'admettre. Personnellement, je ne comprends pas, mais j'en ai été témoin. Figurez-vous que ces vieillards sont devenus si tendres avec les siècles qu'ils ont intégré à leur clan une humaine domestique. Un peu comme un chien, si vous voulez.
    Sa révélation a provoqué un silence hébété, une incrédulité totale.
    - Je sais, c'est difficile à avaler. Pourtant, c'est la vérité. Nous les repérerons grâce à la fille qui les accompagnera.
    (...)
    D'un geste lent et théâtral, il a sorti de la poche de sa veste un petit sac en plastique à glissière qui contenait un bout de tissu rouge.
    - J'ai effectué quelques missions de reconnaissance, ces dernières semaines, afin de surveiller les Yeux Jaunes dès qu'ils ont commencé à avancer vers Seattle. (...) Bref, quand j'ai compris qu'ils se rapprochaient de nous, j'ai récupéré ça - il a brandi le sachet - pour nous aider à les traquer. Veuillez humer cette odeur, tous.
    Il a tendu son trophée à Raoul qui, après avoir ouvert la glissière, a inspiré profondément. Il a ensuite contemplé Riley avec stupéfaction.
    (...)
    L'air concentré, Raoul a passé le sac à Kevin. Et ainsi de suite. L'un après l'autre, les petits soldats ont reniflé le tissun chacun réagissant en écarquillant des yeux ronds.
    (...)
    Le tissu rouge semblait être un corsage. Tout en surveillant mes voisins - des fois que -, j'ai fourré mon nez dans l'ouverture et j'ai inhalé. Ah ! Je comprenais à présent l'expression des autres et j'ai deviné que quelque chose d'identique se dessinait sur mes traits. L'humaine qui avait porté ce vêtement avait un sang des plus sucrés.
    (...)
    - O.K., voilà pour le dessert. La fille sera avec les Yeux Jaunes. Le premier à la choper aura le droit de la déguster, c'est aussi simple que ça.

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  • eclipse11
    (Decisions, Decisions...)
     
    Dans le film :
     
    Alors que Riley tente de maîtriser ses nouveaux-nés, qui se nourrissent ostensiblement dans les rues de Seattle, les Volturi les observent. Jane, Alec, Demetri et Felix se demandent s'ils doivent les arrêter. Ils décident finalement de les laisser accomplir leur mission : détruire les Cullen.

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  • capture-20130328-214917
    (First kiss)
    Extrait de Hésitation :
     
    - Il faut que je te dise quelque chose. Tu le sais déjà, mais il est nécessaire que je le formule à haute voix. Histoire de balayer tout malentendu.
    (...)
    - Je suis amoureux de toi, Bella, assena-t-il d'une voix ferme. Je t'aime. Et je veux que tu me choisisses à sa place. J'ai conscience que tu ne partages pas mes sentiments, n'empêche, c'est la vérité, et elle est incontournable. Tu dois savoir que tu as le choix. Je refuse qu'un non-dit se mette en travers de notre chemin.
    Je me regardai durant une longue minute, bouche bée. J'étais à court de mots, ahurissement qui eut le don de transformer sa gravité en gaieté.
    (...)
    - C'est lui que j'aime, Jacob, ripostai-je en tentant de la ramener au sérieux. Il est toute ma vie.
    - Tu m'aimes aussi. Pas de la même façon, certes. Et il n'est pas toute ta vie. Plus maintenant. Avant oui, peut-être, plus depuis qu'il t'a abandonnée une fois. Désormais, il va devoir assumer les conséquences de son choix d'alors - moi.
    - Tu es pénible.
    Soudain, il recouvra sa gravité et prit mon menton d'une main ferme, m'empêchant de tourner la tête.
    - Je serai là, Bella, jusqu'à ce que ton coeur cesse de battre. N'oublie pas que tu as plusieurs options.
    - Je n'en veux pas. Et les battements de mon coeur sont comptés. Le délai s'amenuise.
    - Raison de plus pour que je me batte de toutes mes forces, tant que c'est possible.
    Il me tenait toujours, malgré mes efforts pour lui échapper, serrant ma mâchoire au point que c'en était douloureux. Je décelai un éclat dans sa prunelle, signe d'une résolution nouvelle. Je voulus protester. Trop tard ! Ses lèvres écrasèrent les miennes, tuant dans l'oeuf mes objections. Il m'embrassa avec colère, avec hargne, sa deuxième main se plaquant sur ma nuque, rendant toute évasion impossible. Je me débattis, il ne sembla même pas s'en apercevoir. Sa bouche était douce, en dépit de sa rage, elle se moulait sur la mienne d'une façon et avec une tièdeur qui ne m'étaient pas familières.
    J'attrapai son visage, essayai de le repousser, en vain. Il le remarqua, et cela l'exaspéra; Ses lèvres forcèrent les miennes, spn haleine brûlante envahit ma bouche. Je cessai de lutter, ouvris grands les yeux, mes bras retombant contre mes flancs. Je me contentai d'attendre qu'il veuille bien cesser. Ca fonctionna. La fureur parut s'évaporer, et il recula pour me regarder.
    (...)
    Alors, je lui assenai un coup de poing en pleine bouche, y mettant tout mon coeur. Il y eut un bruit d'os brisés.
    - Ouille ! Ouille ! hurlai-je en sautant sur place, ma main contre ma poitrine.
    Elle était cassée, j'en était sûre.
    - Ca va ? s'enquit-il, surpris.
    - Non, bon Dieu ! Tu m'as cassé la main.
    - Je n'ai rien fait de tel, Bella. Tu t'es débrouillée toute seule. Et maintenant, arrête de cabrioler partout et laisse-moi jeter un coup d'oeil dessus.
    - Ne me touche pas ! Je rentre !
    (...)
    Ralentissant, il se tourna vers moi et me fixa de ses yeux sombres et sérieux.
    - Songe un instant à ce que ça pourrait être, Bella, plaida-t-il avec une tendresse pleine d'espoir. Tu n'aurais pas à changer quoi que ce soit pour moi; Charlie serait heureux que tu me choississes. Je te protègerais aussi bien que ton vampire, mieux peut-être. Je te rendrais heureuse, Bella. Il y a tant de choses que je suis en mesure de t'offrir et pas lui. Je parie qu'il ne peut même pas t'embrasser comme ça, parce qu'il risque de te blesser. Moi, jamais, jamais je ne te blesserai.
    (...)
    - Sans lui, je ne serai pas heureuse, Jacob.
    - Tu n'as pas essayé. Quand il t'a quittée, tu as dépensé toute ton énergie à t'accrocher à lui. Si tu te laissais aller, tu réussirais à être heureuse. Avec moi.
    - Je n'ai envie d'être heureuse avec personne d'autre que lui.
    - Tu ne pourras jamais compter sur lui comme sur moi. Il t'a déjà laissée, il recommencera.
    (...)
    - Furieuse, je composai le numéro d'Edward. Il décrocha tout de suite.
    - Bella ?
    (...)
    - Je voudrai que Carlisle examine ma main. Elle est cassée, me semble-t-il.
    (...)
    - Comment est-ce arrivé ? demanda Edward.
    - J'ai donné un coup de poing à Jacob.
    - Bien. Navré que tu te sois fait mal.
    - Je regrette de ne pas lui avoir fait mal à lui.
    - Je peux t'arranger ça, si tu veux.
    - Je n'en attendais pas moi de toi, merci.
    - Voilà qui ne te ressemble pas. La raison de ce coup ?
    - Il m'a embrassée.
    Pour seule réponse, j'eus droit au rugissement du moteur tandis que la voiture accélérait.
    (...)
    - Je m'en occupe, chuchota-t-il. Jacob ? appela-t-il ensuite d'une voix sereine.
    - Allons, allons messieurs, intervint Charlie.
    Je l'entendis se lever du canapé. Jacob l'avait devancé, sans bruit. Il paraissait alerte, pressé de se battre.
    - Pas de bagarre ! avertit mon père en ne regardant qu'Edward. C'est compris ? Et s'il vous faut de l'officiel, je remet mon badge.
    - Ce ne sera pas nécessaire, répliqua Edward, tendu.
    (...)
    - Et si tu l'embrasse encore, enchaîna Edward en m'ignorant, je te jure que je te brise la nuque.
    - Imagine un peu qu'elle en ait envie ? riposta Jacob avec arrogance.
    - Ha ! rouspétai-je.
    - Si c'est ce qu'elle veut, je ne m'y opposerai pas, répondit Edward, sans émotion. Seulement, attends qu'elle te l'ait demandé au lieu de prendre tes désirs pour des réalités.

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  • edward-and-bella-wallpaper-edward-and-bella-16199401-1024-768
    (Band Of Horses - Life On Earth)
    Extrait de Hésitation :
     
    - Il ne t'arrivera rien, me rassura-t-il en m'enlaçant derechef. Tu as la vie devant toi.
    - J'ai l'intention d'expédier mes économies en Alaska demain, objectai-je. Je n'ai pas besoin d'autre alibi. Juneau est assez loin pour que Charlie n'espère pas une visite avant Noël, et j'aurai inventé une excuse d'ici là pour y échapper aussi. Tous ces secrets et ses mensonges sont vraiment pénibles, tu sais.
    - On s'habitue, rétorqua-t-il en se raidissant. Au bout de quelques décennies, tout le monde est au courant de ta mort. Problème résolu.
    Je tressaillis.
    - Désolé, s'excusa-t-il aussitôt, c'était inutilement dur.
    - Mais vrai.

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  • Don-t-rush-edward-and-bella-13114282-1024-768
    (Fanfarlo - Atlas)
    (Battles - The Line)
    Dans le film :
     
    Alors qu'Edward conduit Bella a la réserve, la première chanson passe dans la voiture.
    La seconde est entendue alors qu'il repart.

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  • 4bb5a931375c8
    (The Cullens Plan)
    Extrait de Hésitation :
     
    La sonnette retentit, interrompant mon enquête. Edward.
    - Visite ! m'informa mon père du canapé où il était vautré.
    - Merci de te déplacer ! ripostai-je.
    Un grand sourire aux lèvres, j'ouvris la porte. Les prunelles dorées d'edward étaient écarquillées, ses narines dilatées, ses lèvres pincées.
    - Que..., balbutiai-je, choquée.
    Il posa un doigt sur ma bouche.
    - Deux secondes. Ne bouge pas.
    Il fila tandis que je me figeais sur place. Il fut si rapide que Charlie ne dut même pas la voir passer. Avant que j'aie eu le temps de me rassaisir, il était revenu. Un bras autour de ma taille, il m'entraîna vivement dans la cuisine. Ses yeux regardaient partout, et il me serrait contre lui en un geste défensif. Je jetai un coup d'oeil en direction de mon père, qui nous ignorait soigneusement.
    - Quelqu'un a pénétré ici, murmura Edward à mon oreille.
    Sa voix était tendue, si douce que j'avais du mal à la percevoir par-dessus le bruit de la machine.
    (...)
    - Victoria ? m'étranglai-je.
    - Je n'identifie pas son odeur.
    - Les Volturi, alors.
    - Sûrement.
    - Quand ?
    - Tôt ce matin, Charlie dormait encore. C'est ce qui m'incite à penser à eux, on ne l'a pas touché. La visite avait un autre but.
    - Moi.
    Il ne repondit pas, pétrifié.
    (...)
    - Où allons-nous ? m'enquis-je, une fois dans voiture.
    - Parler à Alice.
    - Tu crois qu'elle a vu quelque chose ?
    - Peut-être.
    La famille nous attendait, sur le qui-vive après le coup de fil d'Edward. Tous étaient figés dans divers positions reflétant l'anxiété, et j'eus un peu l'impression d'un musée de cire.
    (...)
    - Il est entré dans la chambre de Bella ! Il aurait pu l'attendre là-bas !
    - Ca, je l'aurais pressenti, répondit sa soeur.
    - Vraiment ?
    - Tu exiges déjà de moi que je surveille les décisions des Volturi, le retour de Victoria, les moindres mouvements de Bella, répliqua-t-elle fraîchement. Que te faut-il de plus ? Que je m'occupe de Charlie, de la rue, de toute la ville ? Plus j'en fais, Edward, moins je vois. De failles apparaissent forcément.
    (...)
    - Si tu épies l'Italie, pourquoi n'as-tu pas deviné qu'ils...
    - Pour moi, ce n'est pas eux. Dans le cas contraire, j'aurais été avertie.
    - Qui d'autre aurait laissé la vie à Charlie ?
    Je tressaillis.
    - Aucune idée, répondit Alice.
    (...)
    - Bien, souffla Edward. Essayons d'être logiques. Quelles sont les options ?
    (...)
    - Victoria ? demanda Carlisle.
    - Non, répondit Edward. Je n'ai pas reconnu son odeur. Peut-être un envoyé des Volturi que je n'aurais jamais rencontré...
    - Aro n'a encore mandé personne pour s'occuper d'elle, objecta Alice. Je guette cet ordre depuis assez longtemps, je te garantis qu'il ne m'aurait pas échappé.
    - Mais si ce n'était pas officiel ? gronda son frère.
    - Quelqu'un qui agirait en solo ? Pourquoi ?
    - Poussé par Caïus, suggéra Edward, le visage fermé.
    - Ou Jane, admit Alice. Tous deux ont les moyens d'expédier un émissaire secret...
    - Et ils ne manquent pas de motivations.
    - Cela paraît peu probable, protesta leur mère. Alice aurait vu n'importe qui traquant Bella. Celui, ou celle, qui est venu n'avait pas l'intention de s'en prendre à elle. Ni à Charlie.
    (...)
    Emmett surgit dans le salon, Jasper sur les talons.
    - Parti depuis longtemps, annonça le géant. Il y a des heures. La trace s'orientait à l'est, puis au sud avant de disparaître dans une route de traverse. Une voiture attendait sans aucun doute.
    (...)
    - Tu ne seras jamais seule, me rassura Edward. Il y aura toujours l'un d'entre nous. Emmett, Alice, Jasper...
    (...)
    - Jacob, ce n'est pas à toi de...
    Il m'interrompit d'un geste.
    - Je me suis porté volontaire. Où la trace de l'intrus est-elle la plus forte ?
    - Dans ma chambre, je crois.
    Il plissa le nez, aussi mécontent qu'Edward à l'idée qu'on eût pénétré dans le secret de mon intimité.
    - J'en ai pour une minute.
    (...)
    - La trace a été facile à détecter. Ta chambre empeste, à propos.
    - J'achèterai du désodorisant.
    (...)
    - A bientôt, Bella.
    - Tu t'en vas ?
    - Il n'attend que ça. Je l'entends, dehors.
    - Ah !

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  • Jacob-Black-Wallpaper-jacob-black-27258872-1024-768
    (Imprinting)
    Extrait de Hésitation :
     
    - Leah ? m'étonnai-je.
    Laeh était la fille de Harry, le vieil ami de Charlie qui était mort d'une crise cardiaque au printemps.
    - Oui, acquiesça Jacob, la voix soudain plus grave. Leah et Sam sortaient ensemble depuis qu'elle était en seconde. Le couple du lycée. Quand il a disparu, elle était morte d'inquiétude.
    - Mais Emily et lui..
    - J'y arrive.
    (...)
    - (...) De bien des façons, sa vie est redevenue... sinon normale, mieux. Sauf que Sam ne pouvait rien révéler à Leah. Nous avons interdiction de mettre au courant qui n'a pas besoin d'être dans le secret. De plus, il n'était pas sain pour lui de traîner avec elle. Il a triché, comme moi avec toi. Leah était furax qu'il ne lui explique rien, ni où il avait disparu, ni où il se rendait la nuit, ni pourquoi il était toujours si fatigué. Malgré tout, ils parvenaient à tenir le coup. Ils s'y efforçaient. Ils s'aimaient vraiment.
    - Et elle a fini par découvrir la vérité ?
    - Non. Sa cousine, Emily Young est venue de la réserve Makah, en visite pour le week-end.
    (...)
    - C'est... affreux ! Comment Sam a-t-il pu...
    - Ne le juge pas trop vite. As-tu déjà entendu parler d'imprégnation ?
    - Non. Qu'est-ce que c'est ?
    (...)
    - Sam aimait Leah, murmura-t-il, le regard perdu sur l'océan. Mais quand il a vu Emily, cet amour n'a plus compté. Parfois, et nous ne comprenons pas exactement pourquoi, nous trouvons nos partenaires de cette façon. Nos âmes soeurs, s'empressa-t-il de corriger en rougissant.
    - Le coup de foudre ? ricanai-je.
    - C'est un peu plus fort que ça, répondit-il, réprobateur. Plus absolu.
    (...)
    - L'amour à la première rencontre. Plus puissant que le coup de foudre.
    (...)
    - Ce n'est pas facile à définir. De toute façon, ça n'a aucune importance. Tu demandais pourquoi Sam hait les vampires qui l'on amené à muter et à se haïr lui-même. Tu le sais, maintenant. Il a brisé le coeur de Leah. Il a repris toutes les promesses qu'il lui avait faites, il est condamné à croiser ses yeux accusateurs chaque jour et il est conscient qu'elle est dans son droit.
    (...)
    - C'ets tellement difficile à décrire. Ca n'a rien à voir avec un coup de foudre, ça ressemble plutôt à... la gravité. Lorsque tu vois ton âme soeur, c'est comme si, tout à coup, tu ne dépendais plus de l'attraction terrestre, mais de celle qu'elle exerce sur toi. Plus rien ne compte, sauf elle. Tu ferais n'importe quoi pour elle, tu deviendrais n'importe qui. Tu te transformes en celui qu'elle veut, protecteur, amant, ami ou frère.
    (...)
    - Est-ce un adieu, Jake ? finis-je par lâcher.
    - Pourquoi ? s'étonna-t-il. Il nous reste plusieurs années. Notre amitié ne peut-elle durer jusque-là ?
    - Pas des années, le corrigeai-je avec un rire sans joie. Quelques semaines tout au plus.
    Sa réaction me prit au dépourvu. Il bondit sur ses pieds, et la canette explosa dans sa main, répandant du soda partout, y compris sur moi.
    - Jake ! protestai-je.
    (...)
    - Des semaines, marmonna-t-il.
    Je ne pipai mot, encore pétrifiée. Il rouvrit les yeux, la fureur les avait désertés.
    - Il va te changer en infâme buveuse de sang dans quelques semaines ! siffla-t-il.
    Trop frappée pour m'offenser des termes, je me contentai d'acquiescer. Sa peau vira au verdâtre.
    - A quoi t'attendais-tu, Jake ? chuchotai-je. Il a dix-sept ans, j'approche à grand pas des dix-neuf. D'ailleurs, pourquoi retarder l'échéance ? Il est tout ce que je veux. Que puis-je faire d'autre ?
    Ce n'était qu'une question rhétorique, mais sa réponse claqua comme une fouet.
    - N'importe quoi. Mieux vaudrait encore que tu meures. Je préférerais cela.
    Je me recroquevillai comme s'il m'avait giflé. Un coup aurait été moins douloureux. Rapidement cependant, ma souffrance le céda à la colère.
     
    Dans le film :
     
    La scène se termine avec la visite dans le Riley dans la maison des Swann. Il se rend d'abord dans la chambre de Bella avant de descendre au salon où Charlie s'est endormi sur le canapé.

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  • capture-20130221-001634
    (Victoria)
    Extrait de Hésitation :
     
    - (...) A mon tour, maintenant. Que s'est-il passé ce week-end, pendant que j'étais chez ma mère ?
    Jacob serait plus explicite qu'Edward. Lui ne craignait pas de m'effrayer. Se pendant en avant, il s'anima aussitôt.
    - Embry, Quil et moi étions en train de patrouiller, dans la nuit de samedi, la routine, quand, surgie de nulle part, vlan ! une trace toute fraîche, vieille d'à peine quinze minute. Sam nous a ordonné de l'attendre, mais comme j'ignorais que tu étais absence, comme je ne savais pas non plus si les sangsues veillaient sur toi ou non, nous avons démarré au quart de tour. Malheureusement, elle a franchi ma frontière du pacte avant que nous ne la rattrapions. Nous nous sommes déployés le long de la ligne de démarcation en espérant qu'elle reviendrait. C'était super-énervant, crois-moi. (...) Nous sommes allés trop au sud. Les Cullen l'ont acculée de notre côté, quelques kilomètres plus au nord. Si nous avions su où l'attendre, l'embuscade aurait été parfaite.
    Il grimaça.
    - C'est alors que ça s'est compliqué, enchaîna-t-il. Sam et les autres l'ont rejointe avant nous, mais elle était en plein sur la frontière, avec les vampires en face. La costaud, là, comment s'appelle-t-il...
    - Emmett.
    - Ouais, lui. Il a plongé pour la choper, sauf qu'elle est drôlement rapide, la rouquine. Elle lui a échappé, et il a failli heurter Paul. Ce dernier... ben, tu le connais, quoi.
    - Oui.
    - Bref, il a perdu la boule. Qui le lui reprocherait ? Cette énorme sangsue le menaçait. Il a bondi... Hé ! Ne me regarde pas comme ça ! L'autre était sur notre territoire !
    (...)
    - De toute façon, Paul l'a raté, et le mastodonte a regagné son clan. Mais là, eh bien, la... la blonde...
    (...)
    - Rosalie.
    - C'est ça. Elle est devenue super-teigneuse, si bien que Sam et moi nous sommes rapprochés de Paul. C'est là que leur chef et l'autre mec blond...
    - Carlisle et Jasper.
    - Tu sais, je me fous complètement de leurs noms, s'emporta-t-il. Bon, je reprends. Donc, ce Carlisle a parlé à Sam pour calmer le jeu. Il y a eu un truc bizarre, d'ailleurs, car tout le monde s'est apaisé drôlement vite. C'était l'autre, là, qui devait interférer dans nos têtes. Impossible de lui résister, d'ailleurs.
    - Oui, j'ai déjà vécu ça.
    - (...) Bref, Sam et leur chef sont tombés d'accord pour déclarer que la rouquine, Victoria, était prioritaire, et nous sommes repartis en chasse. Carlisle nous avait tuyautés de façon à ce que nous identifiions bien sa trace. Elle est arrivée aux falaises qui sont juste au nord du pays Makah, là où la frontière se confond avec la côté sur quelques kilomètres. Elle a filé par l'océan, comme la dernière fois. Le costaud et le calme voulaient qu'on les autorise à franchir la ligne pour qu'ils la poursuivent. On a refusé, bien sûr.

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