• Le cours de Biologie

    gif biologie
    (who are they ?)
    Extrait de Tentation :
     
    Pendant que j'allais me présenter au prof et faire signer ma fiche, je l'observai en catimini. Au moment où je passai devant lui, il se raidit sur son siège et me toisa. Son visage trahissait cette fois des émotions surprenantes - hostilité et colère. Choquée, je m'esquivai rapidement en m'empourprant. Je trébuchai sur un livre qui traînait et dus me rattraper à une table.
    (...)
    Les yeux d'Edward étaient d'un noir d'encre.
    (...)
    J'eus beau garder profil bas quand je posai mes affaires sur la paillasse et m'assis, je vis du coin de l'oeil Edward changer de posture et s'éloigner, se pressant à l'extrême bord de son tabouret, la figure de biais, comme s'il tâchait de fuir une mauvaise odeur. En douce, je reniflai mes cheveux. Ils sentaient la fraise, le parfum de mon shampooing préféré. Un arôme plutôt innocent. Je m'abritai derrière la tenture de mes cheveux et m'efforçai de suivre la leçon. Malheureusement, elle portait sur l'anatomie cellulaire, un sujet que j'avais déjà étudié. Je pris néanmoins des notes avec application, le nez collé à mon cahier.
    Malgré moi, je revenais sans cesse à mon étrange partenaire de labo. Pas un instant il ne se détendit ni ne se rapprocha. La main posée sur sa jambe gauche, serrée, formait un poing où se dessinaient les tendons sous la peau blême. Elle non plus ne se relâcha pas. Les manches longues de sa chemise blanche relevées jusqu'aux coudes dévoilaient des avant-bras étonnamment fermes et musclés. Il ne paraissait plus aussi fluet, loin de son robuste frère.
    (...)
    Edward ne broncha pas. On aurait dit qu'il ne respirait pas. Qu'avait-il ? Ce comportement était-il habituel ?
    (...)
    Je me permis un nouveau coup d'oeil, ce que je regrettai aussitôt. Il me contemplait de ses prunelles noires qui exprimaient une réelle répulsion. Je tréssailllis et revins à mon livre en me tassant sur mon tabouret. La phrase "si les regards pouvaient tuer" me traversa l'esprit.
    A cet instant, la cloche sonna, et je sursautai. Edward Cullen réagit comme un ressort. Me tournant le dos, il se leva avec souplesse - il était bien plus grand que je ne l'avais estimé - et quitta le labo avant que quiconque eût bougé.

  • Commentaires

    Aucun commentaire pour le moment

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :