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    (Radiohead - 15 Step)
    (Linkin Park - Leave out all the rest)
    (Paramore - Decode)

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    (Perry Farrell - Go All the Way)
    Extrait de Fascination :
     
    Nous approchâmes de la table où l'on vendait les billets. Je contemplai la piste. Un grand vide s'était formé en son milieu, où deux couples évoluaient avec élégance. Les autres danseurs se pressaient sur les bords pour leur laisser la place, personne ne tenant à se frotter à autant d'éclat. Emmett et Jasper étaient intimidants et parfaits dans leurs smokings de facture classique. Alice était époustouflante dans une robe de satin noir dont les découpes géométriques dévoilaient de grands triangles de peau blanche comme neige. Quant à Rosalie... elle était indescriptible. Son fourreau d'un écarlate aveuglant s'évasait à hauteur de ses mollets en une traîne mousseuse. Son dos était entièrement dénudé, et son décolleté plongeait jusqu'à son nombril. J'eus pitié pour toutes les filles de l'assistance, moi comprise.
    (...)
    Il acheta nos entrées, puis me conduisit sur la piste en me traînant presque.
    - J'ai toute la nuit devant moi, menaça-t-il face à mes réticences.
    Il finit pas m'amener près de ses frères et soeurs qui continuaient à tournoyer avec grâce dans un style qui n'avait rien à voir avec la musique et les mouvements contemporains. J'étais horrifiée.
    - Edward, couinai-je, la gorge sèche, toute proche de la panique, je te jure que je ne sais pas danser.
    - Ne t'inquiète pas, bêtasse, moi je sais.
    Mettant mes bras autour de sa nuque, il me souleva et glissa ses pieds sous les miens. Puis il m'emporta dans un tourbillon.
    (...)
    - Vas-tu m'expliquer la raison de notre présence ici ? demandai-je au bout d'un moment.
    Surpris, il me dévisagea tandis que je faisais exprès d'admirer les guirlandes de papier crépon. Il médita quelques instants puis, changeant de direction, m'entraîna en valsant à travers la foule jusqu'à la porte arrière du gymnase. J'eus le temps d'apercevoir Jessica et Mike qui dansaient en nous contemplant d'un air étonné. Jessica me salua de la main, et je lui adressai un bref sourire. Angela était là elle aussi, rayonnante dans les bras de Ben Cheney ; elle ne leva pas les yeux, plongés dans ceux de son partenaire, plus petit qu'elle de quinze bons centimètres. Lee et Samantha, Conner et Lauren, laquelle nous jeta un regard mauvais ; je pouvais nommer tous les visages qui virevoltaient autour de moi. Puis nous fûmes dehors, dans la lumière fraîche et trouble du soir.

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    (Edward at her bed)
    Extrait de Fascination :
     
    - Bien dormi ?
    - J'ai fait des rêves extrêmement intéressants.
    - Pardon ?
    - Je suis étonné. Je pensais que la Floride... ta mère... bref, j'avais cru que c'était ce que tu voulais.
    - Mais tu serais cantonné à l'intérieur toute la sainte journée, en Floride ! Tu ne pourrais sortir que la nuit, comme un vrai vampire.
    Un bref sourire étira ses lèvres, puis le devint grave.
    - Je comptais rester à Forks, Bella. Ou ailleurs, dans un endroit où je ne pourrai plus te faire de mal.
    D'abord, je ne compris pas et je le contemplai avec stupéfaction. Puis les mots prirent leur sens, tel un puzzle abominable. J'eus à peine conscience du bruit de mon pouls qui s'affolait bien que je me sois mise à haleter.
    (...)
    Immédiatement, celui-ci posa ses mains fraîches sur mon visage. Je le fixai, hébétée.
    - Calme-toi, Bella.
    - Ne me quitte pas, le supplai-je.
    - D'accord. Et maintenant, détends-toi, sinon je rappelle cette fille pour qu'elle t'assomme de drogues.
    Malheureusement, mon coeur refusait de s'apaiser.
    - Bella, reprit-il en caressant mes joues, je serai là tant que tu en éprouveras le besoin.
    - Jure de ne pas me quitter !
    - J'en fais le serment.
    L'odeur de son haleine était reposante, et j'eus l'impression de respirer plus librement. Il soutint mon regard tandis que mon corps se relaxait peu à peu, et que les bips reprenaient un rythme normal. Ses pupilles étaient très sombres, plus proches du noir que de l'or.
    - Ca va mieux ?
    - Oui.
    (...)
    - As-tu envie que nous nous séparions, Edward ? En as-tu assez de me sauver la vie tout le temps ?
    - Non, bien sûr que non, Bella. Et veiller sur toi ne me pose aucun problème. Mais c'est moi qui te mets en danger... c'est à cause de moi que tu es ici.
    - Tu ne crois pas si bien dire. C'est grâce à toi que je suis vivante.
    - Tu parle d'une vivante ! Bandée et plâtrée des pieds à la tête comme une momie.
    (...)
    - Promets-moi quelque chose.
    - Quoi ?
    - Comme si tu ne le savais pas !
    Son entêtement à ne voir que le négatif commençait à m'irriter prodigieusement. Il perçut mon changement d'humeur. Son front se plissa.
    - Visiblement, lança-t-il avec brutalité, je n'ai pas la force de m'éloigner de toi. J'imagine que tu arriveras à tes fins, que ça te tue ou non.
    - Bien.

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  • 232
    (Showdown in the ballet studio)
    Extrait de Fascination :
     
    Le hall était sombre et désert, frais aussi, car l'air conditionné fonctionnait. (...) A travers la fenêtre de la salle d'attente, je distinguai la petite pièce plongée dans la pénombre. L'autre studio, le plus grand, était allumé, lui. Mais ses volets étaient clos.
    La frayeur qui s'empara de moi était si puissante qu'elle me piégea littéralement. Je me pétrifiai sur place. A cet instant, la voix de ma mère résonna.
    - Bella ? Bella ?
    Les mêmes accents de panique hystérique que lors du coup de fil passé à cinq heures et demie du matin. Je me ruai dans cette direction.
    (...)
    Elle était là : sur l'écran de télévision, ébouriffant les cheveux avec soulagement. C'était Thanksgiving, et j'avais douze ans.
    (...)
    L'écran devint bleu.
    Je pivotai lentement sur mes talons. Il se tenait, immobile, près de la sortie de secours, si figé que je ne l'avais même pas remarqué. Sa main était fermée sur la télécommande. Nous nous dévisageâmes longtemps, puis il sourit. Il me frôla presque en allant reposer l'objet près de la télé. Je l'observai minutieusement.
    - Désolé, Bella, mais il valait mieux que ta mère ne soit pas impliquée, tu ne penses pas ?
    Il était courtois, presque gentil. Alors, je compris. Ma mère ne risquait rien. Elle se trouvait toujours en Floride, n'avait jamais eu mon message. N'avait jamais été terrifiée par ces yeux rouge sombre enfoncés dans la peau anormalement blême de la créature qui se tenait devant moi. Elle était saine et sauve.
    (...)
    - Je dois reconnaître ça à ta race, reprit-il. Vous autres humains vous révélez parfois passionnants. Tes motivations me désarçonnent. On dirait qu'une part de toi n'a aucun instinct de survie... c'est fascinant.
    Bras croisés, il m'étudiait avec curiosité. Ni son attitude, ni ses traits n'étaient menaçant. Il était tellement banal.
    (...)
    - Cela t'ennuierait-il beaucoup si je laissais à mon tour une lettre de mon cru au cher Edward ?
    Reculant, il s'empara d'une petite caméra digitale posée en équilibre au sommet de la stéréo. Un voyant rouge indiquait qu'elle tournait déjà. Il régla minutieusement la prise de vue, élargissant le champ. Je le contemplai, épouvantée.
    - Excuse-moi, mais je ne crois pas qu'il résistera à l'envie de me chasser une fois qu'il aura regardé ça. Je ne voudrais pas qu'il rate quelque chose. Tout ça n'était que pour lui, tu sais. Tu n'es qu'une humaine qui, malheureusement, s'est retrouvée au mauvais endroit au mauvais moment. Et qui fréquente indubitablement les mauvaises personnes, si je puis me permettre.
    (...)
    Il avança jusqu'à se trouver à seulement quelques centimètres de moi. Soulevant une mèche de mes cheveux, il la huma délicatement avant de la remettre en place avec soin, et je sentis le bout glacé de ses doigts contre ma gorge. Il m'effleura rapidement la joue de son pouce, le visage curieux. J'aurais voulu m'enfuir à toutes jambes, j'étais pétrifiée. Je ne tressaillis même pas.
    (...)
    J'étais vraiment nauséeuse, maintenant. J'allais souffrir - je le lisais dans ses pupilles. Il ne lui suffirait pas de gagner, de se nourrir et de partir. La fin rapide que j'avais escomptée me serait refusée. Mes genoux se mirent à flageoler, et j'eus peur de tomber.
    Il s'éloigna de quelques pas et me contourna avec décontraction, comme s'il essayait de trouver un meilleur angle de vue en admirant une statue dans un musée. Son visage ne se départit pas de son expression avenante tandis qu'il s'interrogeait sur la manière dont il allait s'y prendre. Soudain, il bondit, adoptant cette position accroupie qui commençait à m'être familière, et son sourire aimable s'élargit lentement, s'agrandissant jusqu'à n'être plus un sourire mais un rictus fait de dents découvertes et luisantes.
    Alors, ce fut plus fort que moi - je tentai de fuir. Bien que j'eusse conscience de la futilité de mon geste et de mes jambes flageolantes, la panique l'emporta et je fonçai vers la sortie de secours. Il se dressa devant moi en un éclair. J'ignore s'il se servit de sa main ou de son pied, il fut trop rapide. Un coup violent frappa ma poitrine, et je partis à réculons. J'entendis le fracas des miroirs lorsque ma tête tapa dedans. Les glaces explosèrent dans une averse de débris. La surprise m'empêcha d'avoir mal. J'avais le souffle coupé.
    Il se rapprocha lentement.
    - Très joli effet, commenta-t-il, de nouveau amical, en examinant le verre brisé. Je me suis dit que cette pièce donnerait de l'ampleur dramatique à mon petit film. C'est pourquoi je l'ai choisie. Elle est parfaite, non ?
    L'ignorant, je rampai à quatre pattes en direction de l'autre porte. Une fois encore, il fut sur moi en un clin d'oeil, et son pied s'écrasa sur mon tibia. Je perçus le craquement écoeurant avant même d'en éprouver la souffrance. Mais lorsque celle-ci me submergea, je ne pus retenir un hurlement de martyre à l'agonie. 
    (...)
    - Tu ne préférerais pas qu'Edward se lance à mes trousses ? insista-t-il.
    - Non, croassai-je. Non. Edward, je t'en sup...
    Quelque chose percuta mon visage, me renvoyant dans les glaces brisées. Par-dessus la douleur qui émanait de mon tibia, je sentis un éclat de miroir entamer mon cuir chevelu, puis un liquide chaud se répandit dans mes boucles à une vitesse affolante, imbibant mon col et mes épaules, gouttant sur le plancher. L'odeur me tourna le coeur.
    Au-delà de ma nausée et du vertige, j'eus une brusque bouffée d'espoir. Ses prunelles, si froides auparavant, brûlaient désormais d'un feu incontrôlé.
    (...)
    Qu'il en termine. Telle fut ma dernière pensée avant que l'hémorragie n'avale le peu de conscience qui me restait. Mes paupières se fermèrent peu à peu, lourdes de fatigue.
    J'entendis, de façon sourde comme si j'avais été sous l'eau, le grognement du prédateur. Je devinai à travers les longs tunnels étroits qu'étaient devenus mes yeux sa silhouette sombre qui s'approchait. Dans un ultime effort, ma main se porta instinctivement devant mon visage pour le protéger. Je perdis connaissance.

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